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La présidence de Trump profite aux universités canadiennes

Du Québec à la Colombie-Britannique, des universités canadiennes disent constater un plus grand trafic sur leurs sites Internet de la part d’internautes américains depuis le 8 novembre. Plusieurs ont également dit recevoir davantage de candidatures en provenance des États-Unis.

À l’instar d’autres universités canadiennes, l’Université Bishop’s a senti davantage d’intérêt de la part des étudiants américains au lendemain de l’élection du président Donald Trump.

« On a eu quelques appels au lendemain de l’élection », commente Doug McCooeye, gestionnaire au recrutement, à l’admission et aux échanges d’étudiants à l’Université Bishop’s en ajoutant que l’effet a été ressenti sur le site de l’établissement.

Même constats chez les institutions anglophones du Québec :

«Nous ne pouvons ignorer les résultats de l’élection, mais je pense qu’il y a d’autres facteurs qui attirent les étudiants à notre université», a de son côté relevé une responsable du recrutement au sein des programmes de premier cycle de l’Université McGill, à Montréal, Jennifer Peterman. Les étudiants sont aussi attirés par la diversité au sein de l’établissement et par le coût de la vie moins élevé au Canada, a-t-elle fait valoir.

S’il est encore trop tôt pour savoir combien d’Américains feront leur entrée dans des universités canadiennes l’automne prochain, certains établissements anticipent une hausse, vu l’effervescence observée présentement.

Le Canada n’a jamais été, traditionnellement, une destination très populaire auprès des étudiants issus des États-Unis. En 2014, quelque 9000 Américains ont fréquenté des établissements canadiens, tandis que 57 000 Chinois sont venus étudier au Canada, selon les données du Bureau canadien de l’éducation internationale.

Sources :

 

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À propos de l'auteur

Alain Mélançon

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