Un article de Zoë Corbyn, paru le 4 février 2010 dans le Times Higher Education, fait état de la découverte de plagiat dans un article scientifique signé par treize coauteurs. Si le plagiaire, un stagiaire postdoctoral, coauteur, a été blâmé, le chercheur principal, un jeune professeur nouvellement embauché, a été lui aussi blâmé et ce, pour ne pas avoir vérifié le travail du stagiaire postdoctoral.
La situation a été jugée suffisamment grave pour que la Newcastle University choisisse de faire parvenir un message à tous les professeurs de cette université afin de leu rappeler que toutes les publications scientifiques doivent être originales et qu’une grande attention doit être apportée à la vérification des projets d’articles.
Le stagiaire postdoctoral a quitté l’Université et le jeune professeur a été rencontré.
Source : Corbryn, Zoë, « Newcastle goes back to basics to avoid plagiarism », Times Higher Education, 4 février 2010
Oui, mais pour détecter le plagiat, ça prend des ressources. Autrement, le travail d’enquête serait trop fastidieux et on gâche du précieux temps de recherche et d’enseignement à chasser les bandits. Si on veut que les professeurs jouent à la police, il va leur falloir des ressources pour les appuyer : assistants, logiciels, etc.