Lorsque des plagiaires se font attraper, ils semblent tous tomber des nues. Ils plaident tous l’inadvertance (non intention). En guise d’explication, les uns arguent la confusion qui s’installe au bout d’un moment entre le texte qu’ils sont à écrire et le texte copié-collé qu’ils y intercalent, sans prendre le temps d’indiquer qu’il s’agit d’un emprunt (référence, italique, guillemets…). D’autres avouent ne pas être suffisamment outillés en matière de recherche et de prise de notes. Certains poussent jusqu’à prétendre que c’est la faute d’Internet et de sa grande, trop grande vitesse.
En fait, comme le note Jack Shafer, dans son texte « The Plagiarist’s Dirty Dozen Excuses : Take off your shoes and socks and count them », paru le 17 février 2010 sur le site Slate :
“These evasions allow the plagiarist to displace the key question of whether his copy was adequately sourced with the more delectable conversation about the plagiarist’s mental state, his sloppy work practices, the unintended effects of modern technology, and the “meaning” of originality.”
D’autres articles sur les excuses :
- « Don’t Blame the Tools — People Plagiarize Copy! » par Scott Rosenberg (Bio), 19 février 2010 sur le site de Idea Lab
- « Why Plagiarism Continues & What Writers, Editors Can Do About It », publié par Kelly McBride, le 18 février 2010, sur le site de PoynterOnline.
Dans son article, Kelly McBride donne des trucs pour contrer le plagiat, tant pour la personne qui rédige que pour la personne qui édite. Instructif.