Le plagiat est aussi le lot des chercheurs, qu’ils soient professeurs ou étudiants, et il se manifeste dans les articles scientifiques.
Après avoir essayé pendant quelque temps le logiciel de détection de similitudes CrossCheck, des éditeurs de revues scientifiques prestigieuses (Elsevier, Springer, Nature Publishing Group, Taylor & Francis…) ont choisi de l’adopter. Une des raisons justifiant le choix de ce logiciel réside dans le fait que CrossCheck est un produit de CrossRef, un regroupement de plus de 3000 éditeurs scientifiques.
À la date de parution de l’article (juillet 2010), 83 éditeurs s’étaient inscrits à CrossCheck et la banques de données contenait 25,5M d’articles. Il y a fort à parier qu’un an plus tard, ces chiffres ont augmenté.
Bien sûr, il y a des coûts à l’utilisation de ce logiciel : coûts en argent mais surtout des coûts en temps, car, comme tout autre logiciel de détection de plagiat, CrossCheck fournit des rapports qu’il faut soumettre à des experts pour une interprétation.
Source : Butler, Declan, « Journals step up plagiarism policing. Cut-and-paste culture tackled by CrossCheck software », Nature Medecine, 5 juillet 2010. [Publié en ligne].