Plusieurs enseignants désirant bonifier leurs activités pédagogiques aux moyens de technologies en appui à la formation ou de pédagogies actives connaissent ce scénario: des étudiants, inquiets devant la perspectives de notes plus faibles, sont moins ouverts à l’innovation que leurs aînés…
“…[T]he “metaphor” of the old and wise professor pouring knowledge into students through class lectures is what many graduate students expect. When they don’t get that experience because they are forced to do group work and interact with peers (who they do not view as subject-matter experts), they don’t feel like they are learning.
“I have had students tell me. I am not paying to listen to my neighbor’s thoughts, I am paying to hear you,” says [Alexandra] Pickett [director of the Center for Online Teaching Excellence New York State University]“.
Certains enseignants se retrouvent pris entre leur conviction qu’il faut préparer les étudiants à un avenir technologique et l’éventualité d’être mal évalué par ces derniers: “…[S]tudents who don’t like the changes being implemented sometimes leave harsh critiques of the course in their evaluations. These critiques can discourage other students from taking the course or cost lectures their contract renewals.”
Afin de faciliter les transitions pour les étudiants, Marilyn Morgan, professeure d’histoire à la University of Massachusetts de Boston, suggère aux enseignants de…
- faire preuve de souplesse dans l’évaluation et de le mentionner aux étudiants,
- apporter des changements progressifs à ses cours, par opposition à des remaniements en profondeur,
- expliquer en détail chaque exercice et chaque outil technique (Ainsi, les différences entre outils technologiques – les différentes interfaces, par exemple – ne nuisent pas aux progrès des étudiants et les stressent moins),
- investir davantage de temps en préparation. Il faut toujours avoir un “plan B”.