Popularisé en 2002 par le film de Cédric Klapish, L’Auberge espagnole, qui raconte les déboires d’étudiants partis à Barcelone, le programme d’échange a soufflé ce lundi 9 janvier ses 30 bougies.
Le 15 juin 1987, adopté par le Conseil des ministres de l’Education, le programme Erasmus est lancé avec 11 pays (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni) avant de s’étendre, au fil des ans, à 33 pays participants et 169 pays partenaires du monde, tels que la Suisse ou la Turquie.
Pour les responsables d’Erasmus+ qui viennent de dresser le bilan des 30 ans, la construction d’une citoyenneté européenne et d’une Union européenne plus équitable, plus inclusive et durable est en marche.
«Le succès est indéniable», abonde Jean-Luc Nahel, chargé des relations internationales à la Conférence des présidents d’universités (CPU) françaises. Il y a 20 ans dans les universités ce n’était pas très intéressant», explique-t-il . «Aujourd’hui, la mobilité internationale des étudiants est l’un des éléments qui permet de juger les universités».
Depuis 2014, les étudiants ne sont plus les seuls à pouvoir bénéficier du programme. Devenu Erasmus+, il regroupe désormais l’ensemble des anciens programmes européens dédiés à l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Aujourd’hui, près de 270 000 personnes partent étudier mais aussi faire un stage à l’étranger, soit 5 millions de personnes, au total, depuis la création du programme.
Sources :
Génération Erasmus+, Agence Erasmus + France / Education & Formation, 2017.
Erasmus fête ses 30 ans, entre réussite européenne et défis futurs, Le Nouvel Observateur, 9 janvier 2017.