Le 10 mars dernier a eu lieu la journée de rencontres Perspectives de coalitions entre l’équité, la diversité et l’inclusion et les Objectifs de développement durable. J’ai eu la chance d’assister en présence à ce colloque organisé par le Réseau interuniversitaire québécois pour l’équité la diversité et l’inclusion (RIQÉDI), en collaboration avec l’Institut environnement, développement et société (EDS), l’Institut équité, diversité, inclusion, intersectionnelle (ÉDI2) et la Maison du développement durable (MDD).
L’événement visait à accélérer la mise en œuvre des pratiques d’équité, de diversité et d’inclusion dans les organisations sous le regard des objectifs de développement durable des Nations Unies. Il a regroupé des personnes d’horizons très vastes autour de tables de travail et de conférences fascinantes offertes par des invitées de marque telles que les sénatrices Michèle Audette et Rosa Galvez, la commissaire Bochra Manaï et Janice Bailey, directrice scientifique du FRQNT.
Les 135 personnes participantes, impliquées dans la communauté ÉDI ou responsables des questions de DD dans leur organisation ou dans la recherche, ont pu partager des ressources, des expériences et des exemples de bonnes pratiques organisationnelles. En regardant autour de moi, j’ai pu observer une importante présence féminine à cette journée de rencontres. En effet, outre l’un des panelistes, il n’y avait que 4 hommes présents à titre de participants. Ce n’est pas surprenant. Les luttes sociales et climatiques sont surtout portées par des femmes et des personnes des communautés marginalisées. On remarque que la majorité est visiblement absente des tables rondes et des forums de concertation.
J’ai aussi pu constater que la lutte pour la justice sociale et la lutte pour la justice climatique sont deux thèmes indissociables. Le discours commun aux ÉDI et aux ODD n’est pas facile à aligner, mais certains enjeux se rejoignent définitivement et nous aurions tout intérêt comme organisation à susciter une transversalité.
Pourquoi les thèmes de l’ÉDI et du DD sont-ils aussi importants? Parce que les enjeux sont réels et que les organisations ont besoin de leviers pour la justice sociale et la justice climatique. Si ces thèmes vous intéressent, je vous encourage à vous tenir au fait des dépêches de mes collègues Marie-Sara Soukpa et Maryse Beaulieu qui écrivent régulièrement sur le DD et l’ÉDI, respectivement.
Vous pouvez suivre les activités du RIQÉDI, de l’Institut ÉDI2, de l’Institut EDS et de la Maison du développement durable sur les réseaux sociaux. Le site web du RIQÉDI est aussi truffé d’excellentes ressources en ÉDI.
Intéressant. Merci! J’étais présente en ligne seulement en première partie et je n’avais pas cette perspective. Ces absences sont frappantes. Par ailleurs, j’ai été saisie par le consensus des panelistes sur l’urgence de promouvoir des approches de travail autres que techniques et managériales pour arriver aux changements désirés, soient des approches de justice sociale et climatique.
Merci Marianne. Effectivement, il y avait consensus des panelistes sur le besoin de changer la culture et d’impliquer les bonnes personnes autour de la table pour arriver à des résultats. Une journée vraiment inspirante !