Compétitive Pédagogique Point chaud / en émergence

Interne : Se former par l’implication communautaire : le pari de l’apprentissage par le service à la communauté à l’UdeS

Une tendance lourde au sein des universités canadiennes semble se profiler du côté de l’apprentissage par le service à la communauté (service learning). On le présente comme un moyen privilégié pour les étudiants de bonifier leur formation académique en acquérant une expérience sur le terrain, dans des organismes communautaires ou à but non lucratif. Pour les institutions elles-mêmes, de tels partenariats contribuent en outre à renforcer leur rayonnement dans la communauté en donnant l’occasion de tisser des liens plus étroits avec leur milieu. Nous avons déjà fait état en ces pages de telles initiatives, notamment à l’UQTR ainsi qu’à l’Université de Toronto.

L’Université de Sherbrooke n’est pas en reste. On y trouve déjà depuis quelques années le Programme d’apprentissage expérientiel par l’intervention communautaire (PAEIC), qui se donne comme mission de faciliter l’intervention des étudiants dans la communauté par le biais de cours, d’essais ou de recherche. Depuis septembre, le PAEIC amorce une nouvelle phase avec son projet DOMINO, financé par le Programme d’innovation en formation 2011-2012, qui vise à regrouper des cours de différentes facultés – et les regards de différentes disciplines – sur des problématiques communes.

On note par ailleurs des initiatives à l’échelle des facultés pour promouvoir ce type d’initiative. Ainsi, la chaîne YouTube de la FLSH propose ce reportage de Robin Renaud traitant de l’engagement communautaire d’étudiants de l’UdeS et de l’impact que ces projets ont eu sur leur formation.

De son côté, la faculté de génie annonçait tout récemment que le baccalauréat en génie mécanique permettrait dès 2012 à ses étudiants de s’engager dans le programme EPICS (Engineering Projects in Community Service). Ce programme offrirait aux étudiants intéressés la possibilité d’œuvrer au développement et à l’implantation de solutions technologiques efficaces et peu coûteuses capables d’améliorer les services offerts par des organismes à but non lucratif. Déjà présent dans une quinzaine d’universités de par le monde, le programme EPICS permet aux étudiants de faire reconnaître leur implication sous forme d’activités créditées à même leur programme d’étude. La faculté annonce que sous peu, les étudiants des cinq autres programmes de baccalauréat en génie pourront également participer à ce programme.

Sources :
Le site Internet du PAEIC de l’Université de Sherbrooke
Marty-Kanatakhatsus Meunier, “L’UdeS 1re université canadienne à s’engager dans EPICS“, Nouvelles de l’Université de Sherbrooke, 13 février 2012.

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Catherine Vallières

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