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Interne : Programmes internationaux (bidiplômants, conjoints, cotutelles): expériences canadiennes et pratiques exemplaires

De plus en plus d’universités mettent sur pied des programmes de formation avec des partenaires étrangers, qui peuvent prendre la forme de cotutelles, de programmes bidiplômants ou de programmes conjoints. Nous avons déjà signalé ici la parution à l’automne 2011 d’un rapport faisant état d’une enquête menée auprès de 245 universités en provenance de 28 pays. Ce rapport confirmait notamment l’intérêt des universités de par le monde à augmenter le nombre de programmes bidiplômants ou conjoints (Double Degree / Joint Programs) offerts.

L‘Association canadienne pour les études supérieures vient de faire paraître un rapport portant sur les bonnes pratiques, enjeux et défis en la matière. Rédigé par Fred L. Hall, ancien doyen à la faculté des études supérieures à l’Université McMaster et à l’Université de Calgary, Les pratiques exemplaires des programmes internationaux bidiplômants et conjoints est basé sur une enquête par questionnaire menée auprès de 48 universités canadiennes et fait état de leur expérience dans le domaine.

Quelques faits saillants de ce rapport :

  • Provenance des universités partenaires étrangères : France, Allemagne, Chine.
  • Parmi les 11 universités ayant transmis leurs données quant au nombre d’étudiants inscrits, seules trois comptent plus de vingt étudiants inscrits à ces programmes, soit (dans l’ordre) l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université de Sherbrooke.

Les répondants relèvent quelques aspects pratiques de tels programmes devant être considérés :

  • la langue d’enseignement et de la thèse
  • les exigences en matière de résidence et d’inscription
  • les droits de scolarité et autres frais exigibles;
  • le financement de l’étudiant et de l’établissement par la province
  • les modalités relatives à l’approbation / l’agrément de tels programmes

Ils identifient comme principal défi le temps et l’effort requis pour mobiliser tous les acteurs impliqués sur le campus, négocier les ententes avec les établissements partenaires et gérer les étudiants participants. Les répondants soulèvent également comme facteur de succès le fait que le partenariat soit fondé sur des relations solides déjà établies par un professeur, notamment dans le cadre de recherches menées en collaboration. En outre, ils soulignent l’importance pour l’université de pouvoir compter sur des lignes directrices et des modalités précises pour guider les ententes à formaliser.

Merci à Sonia Morin de m’en avoir signalé la parution.

Source:

Fred L Hall, Les pratiques exemplaires des programmes internationaux bidiplômants et conjoints, Association canadienne pour les études supérieures, mars 2012, 34 p. [Document PDF]

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À propos de l'auteur

Catherine Vallières

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