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Interne : L’Université Laval développe largement ses écoles d’été

Durant l’été 2011, de mai à septembre, l’Université Laval a offert « 1 300 cours réguliers et 120 cours à distance, ainsi que 52 écoles et universités d’été. Il y a trois ans, ces écoles et universités étaient au nombre de 31. Les inscriptions s’élevaient alors à 3 500. En 2011, elles ont dépassé les 5 000. Ce nombre représente une augmentation de 12 % sur l’édition 2010. »

Adjointe au vice-recteur aux études et aux activités internationales et responsable institutionnelle des écoles et universités d’été, Marie-Andrée Doran déclarait à ce propos :  « Nous voulons des formations pertinentes et originales pour nos écoles et universités d’été, des formations qui répondent à des besoins. Nous offrons encadrement et soutien à ceux qui projettent de mettre sur pied de telles activités. » Selon elle, l’Université Laval est grandement observée par les universités québécoises concurrentes qui souhaitent faire de même, car les écoles et universités d’été donnent une belle visibilité institutionnelle.

Dans le cadre de ces écoles d’été, la plupart des formations sont de niveau baccalauréat ou maîtrise. Offertes en mode intensif, les formations sé déroulent principalement sur le campus, mais aussi à l’extérieur comme en Chine, au Mexique et au Panama.

Offre consolidée et nouveautés de l’été 2011
Dans son offre de services de l’été 2011, l’Université Laval a mis à son programme la Summer Business School de la Faculté des sciences de l’administration et l’Université féministe d’été de la Faculté des sciences sociales, deux écoles déjà réputées. « Selon Marie-Andrée Doran, la formule des écoles et des universités d’été permet d’aborder des sujets d’étude de façon créative. “On met ensemble des éléments qu’on n’avait pas vus ensemble au départ, souligne-t-elle. Cela donne plein d’avenues intéressantes et démontre l’adaptabilité de l’Université à des formules nouvelles. Un exemple est l’atelier de création sur le chant donné pour la première fois cet été à l’École internationale d’été de Percé. Trois professeurs de l’Université ont abordé l’acte de chanter sous l’angle du fonctionnement du corps humain.” »

Deux autres nouveautés touchant le sujet du patrimoine ont eu également du succès. « L’une, sur le patrimoine et les nouvelles technologies, s’est déroulée à Saint-Jean-Port-Joli. Elle a attiré 37 étudiants, stagiaires étrangers et professionnels. L’autre, sur les arts sacrés et le patrimoine religieux, s’est tenue dans le Vieux-Québec. »

« Selon Nicole Lacasse, vice-rectrice adjointe aux études et aux activités internationales, l’Université Laval possède l’offre la plus diversifiée au Québec en écoles et universités d’été. ». Cette formule très large recueille de très bons commentaires et a l’avantage de rappeler que même durant l’été, l’université reste active. Cela a aussi pour effet d’attirer des participants d’ailleurs qui contribuent à faire connaître l’Université Laval par la suite.

En conclusion, le fait que l’on propose aux gens du milieu de soumettre des projets d’écoles d’été me semble une bonne approche pour valider la mtovation des gens qui y enseigneront. De plus, cela permet à un service,  comme celui de soutien à la formation, de se concentrer sur une approche-conseil et d’accompagnement, dégageant ainsi du temps pour un plus grand nombre de projets.

Source : LAROSE, Yvon. « Formations variées et originales », article publié dans Au fil des événements, journal interne de l’Université Laval, 20 octobre 2011.

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Sylvie Hallé

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