(via Sonia Morin) Le mercredi 13 avril dernier, le recteur Guy Breton de l’Université de Montréal s’exprimait devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM). Il y rappelait les réalisation de l’UdeM en la matière en plus de présenter les grandes lignes du plan d’internationalisation de son université. Son allocution s’intitulait « Mondialisation 3.0 ».
« Dans sa troisième phase, la mondialisation met en scène des personnes. Des personnes qui sont nées avec Internet et qui ont toujours eu le monde au bout de leurs doigts. Les réseaux sociaux font de chaque citoyen un témoin potentiel de l’histoire, capable de rejoindre des millions de personnes. »
D’après lui, « Les québécois n’ont pas encore pris la pleine mesure de l’envergure internationale de l’Université de Montréal ». Il a notamment rappelé qu’ « en proportion de sa population, Montréal est la deuxième ville universitaire nord-américaine, juste derrière Minneapolis et devant Denver, Boston et Washington », que « Montréal est aussi la capitale de la recherche universitaire au Canada ». Puis, il a expliqué que l’Université de Montréal avait doublé le nombre d’étudiants étrangers qu’elle accueille depuis 2000, en plus d’être l’université de la Francophonie qui a développé le réseau le plus étendu pour favoriser la mobilité étudiante, soit des partenariats avec plus de 400 établissements de par le monde. Il semble particulièrement fier du développement de l’UdeM (incluant HEC et Polytechnique) en recherche (40 % du budget; une centaine de centres de recherche et 130 chaires de recherche).
L’UdeM entend poursuivre son internationalisation au cours des prochaines années avec un plan en trois points:
- Tout d’abord en augmentant de 50 % le nombre de ses étudiants qui partent pour un séjour d’études à l’étranger.
- Ensuite, en attirant encore plus d’étudiants et de chercheurs de l’étranger. Pour le recteur Breton, cela se fera notamment grâce au futur Pavillon des sciences (ouverture d’ici cinq ans) puisque « Les sciences exercent sur les étudiants qui s’expatrient un pouvoir d’attrait qui ne se dément pas : aux États-Unis, 1 Ph.D. sur 2 en sciences et en génie est décerné à des étudiants étrangers. »
- Enfin, en maximisant les retombées de ses activités internationales au bénéfice de l’ensemble de ses partenaires » (notamment les entreprises qui embauchent les diplômés de l’UdeM).
Sources :
« L’internationalisation de l’UdeM, un atout pour le Québec », UdeMNouvelles, 13 avril 2011
Université de Montréal, « Allocution du recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton, devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) », 13 avril 2011