On le sait, les jeunes sont préoccupés par les changements climatiques, ce qu’on appelle souvent l’écoanxiété. L’Institute for Sustainability and Social Justice de l’Université Sacred Heart au Connecticut a réalisé de juillet à août 2024 une enquête [à partir d’un échantillon aléatoire de 2000 personnes de ce groupe d’âge] qui a révélée que plus de la moitié des personnes âgées de 15 à 29 ans étaient en accord avec l’affirmation : « Mon niveau d’inquiétude à l’égard du changement climatique provoque une détresse psychologique qui a un impact sur ma vie quotidienne ». [traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
« Les jeunes veulent agir, mais ne croient pas que cela fera une différence. Près de 8 jeunes sur 10 pensent que les individus devraient s’attaquer aux changements climatiques. Pourtant, près de 6 jeunes sur 10 affirment que les actions d’une seule personne seraient “très limitées” ou “inefficaces”. »[traduit avec DeepL.com, puis ajusté; notre emphase]
Selon Kirk Bartholomew et Brooke Suter, les auteurs de l’étude, seuls 20 % des personnes interrogées ont déclaré que leur établissement enseignait très bien le développement durable et la justice sociale. Près de trois personnes sur cinq ont affirmé qu’ils leur auraient fallu s’inscrire dans un établissement proposant des programmes dans ces domaines afin d’en entendre parler…
Toujours selon ces auteurs, « [l]es établissements d’enseignement supérieur ont manqué l’occasion d’outiller les personnes étudiantes. Leurs réponses suggèrent qu’elles se sentent dépassées par la manière d’aborder un sujet aussi vaste et qu’elles auraient besoin de plus d’informations sur le fonctionnement de l’action collective, sur l’importance du vote, sur la façon d’entrer en contact avec les autres et sur l’importance de la démocratie. […] Les personnes étudiantes sont intéressées par le développement de capacités telles que la bienveillance, la collaboration interdisciplinaire, la pensée systémique et la pleine conscience. Près de 80 % des personnes interrogées ont estimé que ces capacités étaient importantes pour relever les défis de la durabilité et de la justice sociale.» [traduit avec DeepL.com, puis ajusté; nos emphases]
Brooke Suter, coach et consultante en management axée sur le leadership durable, remarque que de telles compétences sont assez différentes de celles que les universités et collèges ont l’habitude d’enseigner, comme la pensée critique et l’analyse. « Ce qui est demandé aujourd’hui, c’est d’être humain avant tout, de combiner la tête et le cœur et de faire progresser les compétences relationnelles, ce qui demande de la pratique » [traduit avec DeepL.com, puis ajusté].
La nouvelle se termine avec cette question fort intéressante: Cette situation pourrait-elle présenter une opportunité pour les institutions d’enseignement supérieur? « Serait-ce l’occasion pour l’enseignement supérieur de développer des programmes multi-facettes qui répondent aux besoins d’aujourd’hui? [L’occasion d’] [e]nseigner aux personnes étudiantes à la fois les compétences techniques et professionnelles dont elles ont besoin et des capacités à changer les choses ? » [traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
Il est vraisemblable que les jeunes adultes iront chercher ces compétences ailleurs si elles ne les trouvent pas dans nos institutions… « Un nouveau mouvement visant à développer des compétences transversales [soft skills] pour lutter contre les changements climatiques se développe en grande partie en dehors du milieu universitaire. Mme Suter note que certains responsables du développement durable, y compris des fonctionnaires fédéraux [américains], estiment que ce ne sont pas les idées politiques ou les nouvelles technologies qui font défaut dans la lutte contre les changements climatiques, mais bien la volonté et l’action collectives. » [traduit avec DeepL.com, puis ajusté]
Source:
McMurtrie, Beth (25 novembre 2024), «How higher ed could respond to climate concern » (nouvelle principale), Daily Briefing – The Chronicle of Higher Education.