En poste depuis avril 2011, le nouveau doyen de la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal Christian Blanchette annonçait récemment les trois grands axes de développement de sa faculté pour les prochaines années.
1) Un plus grand nombre de programmes de premier cycle
Il évoque la multiplicité des clientèles visées : les détenteurs d’un grade de premier cycle désireux d’aller chercher une formation complémentaire, les candidats voulant accéder à une formation universitaire, ou alors les étudiants nouvellement arrivés au pays, formés à l’étranger et voulant améliorer leurs chances de s’insérer sur le marché de l’emploi. Il prend soin de souligner le fait qu’un certificat est une formation autonome, qui n’équivaut pas à une première année de baccalauréat, et rappelle l’attrait qu’exerce la possibilité d’obtenir un baccalauréat par cumul de certificat.
2) Le développement de la formation continue au deuxième cycle
Les autres universités étant déjà bien présentes dans ce créneau, le nouveau doyen voit d’un bon œil le développement de programmes de deuxième cycle à l’UdeM, qui concentrait jusqu’ici ses efforts au premier cycle.
3) Développement de la formation à distance
Le nouveau doyen perçoit ce développement comme étant incontournable, notamment pour faire éclater ce qu’il qualifie de la « géographie de l’offre » (dont l’Université de Montréal a longtemps bénéficié de par sa localisation au cœur de la grande région métropolitaine).
L’article nous apprend apprend également que M. Blanchette a lui-même œuvré en ce sens dans le passé, dans son propre enseignement et à titre de directeur du Service d’appui à l’enseignement et à l’apprentissage de l’Université d’Ottawa. Il conclut en évoquant son désir d’établir des partenariats, avec d’autres acteurs sur le campus… ainsi qu’avec d’autres universités.
Source : Paule des Rivières, « La FEP prend un nouvel élan », UdeMNouvelles, 6 septembre 2011.
