Dans un article de la section “Petit guide de survie des enseignants” de UdeM Nouvelles, on apprend qu’il y avait…
- 62 864 étudiants à l’UdeM, dont 650 en situation de handicap
- environ 130 (20% des étudiants en situation de handicap, mais 40 % de la clientèle du Soutien aux étudiants en situation de handicap ou SESH) vivent avec un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité
- troubles d’apprentissage (15% des étudiants en situation de handicap)
- problème de santé mentale (15% des étudiants en situation de handicap)
Ces étudiants ont souvent besoin de plus de temps pour un examen. “Au cours d’une seule journée du mois d’octobre dernier, 99 examens ont dû être aménagés de façon particulière par l’équipe du SESH. L’unité fait face à une augmentation record de demandes d’accommodements pour les examens.” Il semble donc que ce soit cette équipe qui fasse les démarches d’accommodements auprès des facultés.
“Pour être admissible aux services du SESH – et à l’aide financière du ministère dans les cas qui s’appliquent –, l’étudiant doit être évalué de façon professionnelle…” par les psychologues du Centre étudiant de soutien à la réussite (CESAR) qui les guident vers les meilleures ressources pour répondre à leurs besoins.
Outre ces services, le SESH offre des outils adaptés pour la lecture et l’écriture.
Source: Sauvé, Mathieu-Robert, “Les étudiants en situation de handicap sont de plus en plus nombreux dans les classes“, Forum, 2 décembre 2013
Dans un article du Devoir, des chiffres qui font tourner la tête…
« De 43 étudiants aux besoins particuliers il y a cinq ans, ils sont maintenant 500, sur un total de 7000 étudiants dans ce collège de Laval [Montmorency]. La dérogation demeure une exception, constate Chantal Courtemanche, orthopédagogue au cégep. »
[…]
« Les cas sont d’exception, mais la situation pourrait néanmoins changer, avec l’augmentation importante des étudiants avec trouble d’apprentissage ou en situation de handicap. Au collégial, leur nombre est passé de 500 à environ 4000 en l’espace d’à peine cinq ans. Et bientôt, ils gagneront les rangs des universités.» [notre emphase]
L’article explique que plutôt que de dispenser les étudiants à besoins particuliers de cours obligatoires, on préfère souvent les faire participer en modulant les demandes de travaux (ex: travail sur les textures pour étudiant aveugle).
Source: Gervais, Lisa-Marie, “Un diplôme d’exception“, Le Devoir, 5 décembre 2013. [article réservé aux abonnés]
C’est au tour de l’UQAM de se doter d’une orthopédagogue à temps partiel: http://www.actualites.uqam.ca/2014/4467-portrait-sara-savoie-premiere-orthopedagogue-SVE (27 mars 2014)