Après l’Université Laval (voir dépêche ici), c’est au tour de l’Université de Montréal de faire la promotion de l’intégrité intellectuelle. Et, à l’instar de l’Université Laval, le message passe par la référence à des délits, message formulé en « conseils » à l’intention des étudiants : N’obtenez pas un baccalauréat ès plagiat et Dites non à un doctorat ès fraude. Pourtant, selon les propos de la vice-rectrice adjointe aux études de premier cycle et à la formation continue, Mme. Sylvie Normandeau, le message se veut positif.
« Autour du thème “Je suis intègre”, la campagne propose des actions pour prévenir le plagiat et la fraude, mais nous voulons aussi livrer un message positif concernant l’honnêteté et l’intégrité qui doivent accompagner le travail universitaire ».
En faisant une campagne sur la prévention, on ne peut que s’attendre à ce qu’elle mentionne ce qui doit être combattu, contré, corrigé, puni.
Si notre Université orchestre une campagne véritablement centrée sur la promotion de l’intégrité qui fait appel aux comportements intègres des étudiants, bien sûr, mais également des enseignants, elle aura réussi un doublé : briser le réflexe d’associer intégrité et comportements négatifs et sensibiliser toute la communauté universitaire au fait que l’intégrité est une responsabilité partagée. Et elle se sera distinguée.
Source: Sauvé, M.-R. Je suis intègre, donc je ne plagie pas. udemnouvelles. 5 février 2019