Relayé par Sonia Morin. À l’UQAM, les Journées internationales organisées par le Service des relations internationales – qui en étaient à leur troisième édition – avaient lieu les 4, 5, 6 novembre, essentiellement sur l’heure du midi. Il s’agissait essentiellement de stands d’information et de quatre conférences, toutes axées sur le fait d’encourager les étudiants à effectuer une partie de leur scolarité à l’étranger.
“L’an dernier [2013-2014], 410 étudiants de l’UQAM ont participé à un programme d’échange d’une durée d’un ou deux trimestres, alors que 130 étudiants ont effectué un stage pratique, un stage de recherche, notamment dans le cadre d’une cotutelle, ou participé à une école d’été. «Tous les étudiants admissibles qui ont fait une demande ont reçu une bourse à la mobilité étudiante», souligne Marie-Hélène L’Heureux,[conseillère à la mobilité internationale étudiante au Service des relations internationales].”
À l’Université Laval, on parle carrément d’internationalisation de l’enseignement par la Semaine de l’éducation internationale qui en sera à sa deuxième édition, du 10 au 13 novembre. À Laval, on considère que c’est “des centaines d’étudiants [qui] incluent dans leur parcours scolaire un séjour d’études ou un stage à l’étranger et quelque 4000 étudiants provenant de plus de 120 pays sont accueillis annuellement”. En plus de conférences, ateliers et rencontres libres, la Semaine inclut une projection de film et une exposition des photos finalistes du concours À travers votre lentille, “ouvert aux étudiants ayant séjourné à l’étranger et aux étudiants étrangers séjournant au Québec”.
Visiblement, pour ces universités, internationaliser la formation signifie partir ou accueillir. Point.
Sources:
Ducharme, Jean-François, “Étudier à l’étranger“, Actualités UQAM, 3 novembre 2014
Université Laval, “Semaine de l’éducation internationale“, Le fil, Volume 50, numéro 10, 6 novembre 2014
Il ne faut pas se leurrer: partir et accueillir représentent bien 90% de l’expérience internationale. Le reste est soit accessoire, soit très spécialisé. Il faut mettre notre énergie sur le 90% important.
Jean Goulet