Nous en avions entendu parler pendant tout l’automne, voilà finalement qu’on en parle dans Le Soleil. Toujours pas de titre ou d’indications de contenus, autrement qu’il sera question de développement durable. Toujours pas d’idée de la plateforme utilisée ou de la participation escomptée. Cependant, l’article de Daphnée Dion-Viens nous apprend quelques détails intéressants, sur la stratégie MOOC de Laval:
– Clairement un outil de recrutement: “…L’objectif est d’en offrir quatre d’ici deux ans. […] «On pense que c’est important d’y être, c’est une question de réputation, explique M. Garnier [vice-recteur aux études]. On a les moyens de faire des MOOC, on veut apporter notre contribution. Et si les gens veulent aller plus loin que les MOOC, on va leur dire “venez à Laval”. C’est une façon de leur montrer ce qu’on peut faire.»” [notre emphase]
– Visibilité en Afrique: “À l’Université Laval, on espère que le nouveau cours offert attirera des étudiants provenant d’un peu partout à travers la planète, en particulier du continent africain. «On pense qu’on va avoir pas mal d’Africains, affirme M. Garnier. Pour eux, les MOOC, c’est une façon d’avoir des cours gratuits accessibles avec des profs de qualité même quand on est au fin fond de l’Afrique.»”
– Inquiétudes pédagogiques (?) ou juridiques: « Il y a plein de considérations très importantes, à la fois pédagogiques et juridiques, qu’il faut prendre en compte. Est-ce que les gens qui vont s’inscrire à notre MOOC sont nos étudiants? Est-ce qu’ils ont des recours contre l’université? Ce sont de grandes aventures, il faut y aller de façon prudente pour que ça marche.»
Par ailleurs, cette citation de Claude Coulombe, architecte et analyste à la MATI Montréal, étudiant au doctorat en informatique cognitive à la TÉLUQ:
«Oui, il y a un certain désenchantement, surtout au cours de la dernière année. Mais je ne crois pas que ce ne soit qu’une mode. Les cours en ligne gratuits sont là pour rester», affirme Claude Coulombe, qui s’intéresse à cette question dans le cadre d’un doctorat à la TELUQ.
Source: Dion-Viens, Daphnée, « Premier cours en ligne libre d’accès à l’Université Laval », Le Soleil, 8 mai 2014