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Interne: Dernier arrivé, le MOOC britannique FutureLearn tente de se distinguer

Dans un article qui ressemble à une tentative de gérer les attentes, le directeur général de FutureLearn, Simon Nelson, et le ministre des universités et de la science, David Willetts, ont mis de l’avant ce que le public pouvait espérer de la plateforme MOOC britannique… éventuellement.  La plateforme inclura tout ce que l’on s’est habitué d’attendre des MOOC (vidéos, diapositives, texte, audio, quiz à choix multiples, etc.), mais aurait une dimension sociale plus importante:

  • « The platform might receive initial criticism over its limitations, but this would be unjustified, [Neil Morris, director of digital learning at the University of Leeds] said. “I think FutureLearn will quickly match the functionality of existing Mooc platforms…it’s only fair that it has some development time,” he added. »
  • « ..will focus on promoting student discussion and debate… »
  •  « …would have a “very powerful social architecture” that will be familiar to users of social networking sites such as Facebook and Twitter »
  • «…students will have their own profile pages and will be able to “follow” others studying on the platform»
  • « FutureLearn will also trial “peer assessment” from next year so that students can publish their written work for others to review. »
  • « …optimised for use on smartphones »
  • « …serious education analytics… »

Nelson mentionne être très satisfait de la version de lancement (n’ayant bénéficié que de 9 mois de développement), mais la considère encore comme « very much a beta ».

Le minitre Willetts s’est dit « frustré » que FutureLearn ait été lancée aussi longtemps après les autres plateformes, mais considère qu’avec ses learning analytics et ses institutions prestigieuses, la plateforme britannique peut encore espérer se faire une place dans le marché.

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C’est un peu dommage, puisque derrière FutureLearn, il y a la Open University. Avec l’expérience et la crédibilité de cette institution en formation à distance, on était en droit d’espérer des innovations pédagogiques significatives qui auraient pu faire avancer les MOOC.  Au lieu de cela, on semble se trouver devant une plateforme bâclée, que le gouvernement du Royaume-Uni voulait sortir à toute vitesse pour assurer une présence sur le marché.  On promet essentiellement pour se distinguer des développements techniques… à venir.  En espérant que l’aventure FutureLearn ne vienne pas ternir la “marque” Open University.  Déjà, si l’évaluation par les pairs pouvait être plus intéressante que sur les plateformes américaines, ce serait un pas dans la bonne direction.  Nous verrons.

Source: Gibney, Elizabeth, « FutureLearn plans to stand out from Mooc crowd », Times Higher Education, 19 septembre 2013

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À propos de l'auteur

Jean-Sébastien Dubé

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