Dans le cadre du congrès de l’ACFAS 2012, tenu à Québec en mai et ayant pour thème «La production des savoirs scientifiques et les espaces linguistiques», une vingtaine de capsules vidéo ont été tournées pa l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). Parmi celles-ci, on remarque celle de François Grin, professeur à la Faculté de traduction et d’interprétation de l’Université de Genève qui nous livre en moins de deux minutes ses observations pertinentes sur l’internationalisation des universités.
Dans la course que les universités se livrent pour se démarquer dans ce domaine et notamment attirer les meilleurs étudiants étrangers, il observe que cela n’est probablement pas une bonne décision de penser offrir une formation d’emblée en anglais. En effet, à son avis, les très bons étudiants qui veulent une telle formation iront tout simplement la chercher à Oxford ou à Harvard. Il juge qu’il est beaucoup plus utile que l’université d’accueil reste authentique à son orientation première et accueille ces étudiants dans sa langue d’enseignement traditionnelle puisque une formation multilingue fait aussi partie d’un parcours d’internationalisation qu’un individu, à la recherche d’excellence, souhaite acquérir.
L’internationalisation des universitiés – François Grin – sur Daily Motion – AUF [note : les publicités peuvent être sautées en cliquant sur le X en haut à droite.]
Source : Agence universitaire de la francophonie, « Internationalisation des universités – Synthèse percutante de Françopis Grin, Université de Genève », dans le bulletin électronique Parcours de Thot Cursus, 13 septembre 2012.
