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Des cours en ligne comme stratégie de recrutement

On a vu depuis quelques années apparaître des formations complètes sur le Web tout à fait gratuites. D. D. Guttenplan relate dans son article du New York Times, section Europe, du 1er novembre 2010, que le MIT (Massachusetts Institute of Technology), l’Université Harvard, celle de Yale, l’University of Michigan offrent des portions substancielles de leur formation univertsitaire en ligne. Depuis 40 ans déjà, l’Open University en Angleterre dispense gratuitement des cours dans toutes les disciplines sur le site OpenLearn. De plus, l’Open University utilise YouTube et se classe parmi les 10 liens les plus utilisés dans iTunes University.

L’anglais n’est pas la seule langue d’enseignement, car on retrouve des cours en français, espagnol, allemand, chinois, néerlandais, japonais, russe et hébreu. Cette large disponibilité de formations permet de donner accès au savoir à des étudiants partout dans le monde quelle que soit leur condition sociale et économique et ainsi contribuer à un partage plus égalitaire des connaissances à travers le monde.

Si les premiers pas de ce partage en ligne de connaissances ont été l’oeuvre de généreux philanthropes (fondations et universités), l’ampleur que le phénomène a pris nécessite  un débat de fond pour répondre à des questions qui dépassent largement celle du droit d’auteur : qui sont les utilisateur de ce matériel? qu’en font-ils? qui va en payer la facture?

Le 7e congrès annuel de la Open Education , qui se tiendra du 20 au 24 novembre 2010 à Barcelone, traitera de ces questions.  Cette rencontre internationale réunit un groupe de  chercheurs, professeurs et administrateurs universitaires qui cherchent à mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la formation ouverte (Open Education).

Au même moment, au Musée d’art contemporain de Barcelone, se tiendra une rencontre réunissant des concepteurs de logiciels libres et les protagonistes du libre accès à l’information, comme ceux qui utilisent Creative Commons, les Wiki…  Organisée par Mozilla, une fondation à but non lucratif qui possède le fureteur Mozilla Firefox, cette rencontre a pour objectif  de réfléchr aux impacts actuels et à venir du web sur l’éducation.

Le mouvement de la formation libre (Open Education) comporte trois éléments : l’accès au matériel, la question pédagogique et la reconnaissance (accréditation, certification) de la formation suivie e en mode libre.  Par exemple, il faut savoir que le MIT ne délivre pas de diplôme, d’attestation ou de crédits à une personne qui a suivi un ou des cours sur le web.  Pour obtenir une reconnaissance, l’étudiant doit s’inscrire au MIT.  Il n’est pas impensable que les contenus mis en ligne gratuitement par certaines universités participent d’une stratégie de recrutement…

Source : GUTTENPLAN, G. G. « For exposure, Universities Put courses on the Web », publié dans le New York Times, section Europe, le 1er novembre 2010. En ligne : http://www.nytimes.com/2010/11/01/world/europe/01iht-educLede01.html?_r=2, lu le 16 novembre 2010.

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