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L’informatique dans les nuages et le Patriot Act: une tempête à l’horizon?

Nous avons déjà abordé dans un billet précédent les préoccupation d’utilisateurs potentiels de services informatique dans les nuages gérés par des fournisseurs américains, lesquels assujettis à la réglementation du Patriot Act.  Le Canada et certains pays européens, dont les Pays-Bas, ont récemment évoqué la possibilité de bannir l’utilisation de tels services afin de protéger leurs données, auxquelles les autorités américaines auraient potentiellement accès sur demande, sans mandat, et ce, même si les serveurs sont physiquement localisés à l’intérieur de leurs frontières.  Selon un article récent sur le site Politico, ces grands fournisseurs américains feraient maintenant pression sur leur gouvernement afin qu’il modifie certaines provisions affectant leur compétitivité à l’étranger.

Cet état de fait encourage des compagnies, dont certaines basées en Asie, à vouloir développer des alternatives régionales et ce, malgré l’appel récent du président Obama en faveur d’une déréglementation des échanges commerciaux dans cette région du globe, incluant le flot des données sur les réseaux.

Il sera intéressant de voir si des discussions auront pour effet d’amoindrir la portée du Patriot Act de façon à redonner confiance aux utilisateurs potentiels de ces technologies, incluant notre propre institution et ainsi ouvrir ce marché en pleine effervescence.

Source : Rauf, David Saleh,« PATRIOT Act clouds picture for tech », Politico, 29 novembre 2011.

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Marc Couture

1 commentaire

  • Le Patriot Act peut en effet nuire aux aux affaires. Ainsi, Dalhousie University a cessé d’utiliser le logiciel de détection de similitudes Turnitin, notamment parce que les données sont entreposées sur des serveurs américains, ce qui signifient qu’elles sont soumises au Patriot Act, lequel donne accès aux données personnelles.

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