Un article paru le 23 janvier 2011 sur le site The Chronicle of Higher Education fait le constat suivant: l’utilisation des appareils mobiles, que l’on sait à la hausse dans l’espace public, est également en pleine croissance chez la clientèle étudiante et les institutions ont bien du mal à suivre la cadence. Le branchement aux réseaux sans fil sur les campus et dans les résidences, les sites web institutionnels, les environnements numériques d’apprentissage (ENA) ne sont pas ou très peu adaptés à cette nouvelle réalité, où près de la moitié des étudiants utilisent quotidiennement leur appareil mobile pour accéder à des services en ligne.
La popularité grandissante des réseaux sociaux et d’une culture émergente de consommation d’applications faites sur mesure pour faciliter l’accès aux informations situées sur la toile par l’entremise d’appareils mobiles ne font qu’accentuer le clivage perçu entre ces environnements et l’offre institutionnelle. Certaines universités ont de la difficulté à diffuser la liste des cours offerts dans les programmes réguliers sur les sites web officiels et la situation s’empire lorsqu’on regarde l’offre institutionnelle liée à l’offre de formation en ligne. Un participant à un atelier d’introduction à Moodle me soulignait d’ailleurs qu’il n’était toujours pas possible d’accéder à la liste des cours offerts sur Moodle à l’Université de Sherbrooke (ce qui n’est pas le cas chez nos collègues des autres universités québécoises utilisant la même plateforme). Difficile de vendre un tel service sans en faire connaître l’existence aux visiteurs…
Espérons que le point soulignant l’importance de développer l’offre de formation à distance annoncée dans le Plan d’action 2010-2015 de l’UdeS viendra soutenir des développements anticipés dans ce sens.
Source: Keller, Josh. As the web goes mobile, colleges fail to keep up, The Chronicle of Higher Education, 23 janvier 2011.
