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De multiples visions des universités européennes

En mars 2019, je vous parlais de l’Initiative pour des universités européennes (European Universities Initiative (EUI)), visant à terme à la création pour 2025 d’un ESPACE EUROPÉEN DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR (E.E.E.S.) à la suite d’un discours remarqué d’Emmanuel Macron, président français en 2017. Les chercheurs Rachel Brooks, professeure de sociologie à la University of Surrey (Grande-Bretagne) et Lee Rensimer est research fellow à l’Instute of Education du University College de Londres ont récemment étudié de nombreux documents relatifs à la mise en place des ces nouvelles alliances pour constater que plusieurs visions distinctes de l’université européenne de demain s’y affrontent.

Qu’est-ce l’enseignement supérieur européen?

Les documents analysés provenaient d’une variété d’acteurs sociaux avec des points de vue variés…

  • le Conseil de l’Union européenne,
  • la Commission européenne,
  • l’Union européenne des étudiants,
  • l’Association européenne des universités,
  • l’Academic Cooperation Association,
  • le Conseil d’accréditation des universités entrepreneuriales et engagées,
  • l’Association européenne des établissements d’enseignement supérieur,
  • le Consortium européen pour l’accréditation dans l’enseignement supérieur,
  • la Guilde des universités européennes à forte intensité de recherche,
  • la Ligue des universités européennes de recherche,
  • le groupe Coimbra,
  • le Campus européen des villes-universités et
  • Emmanuel Macron (dans son discours de 2017).

Qu’est-ce qui en fait partie? (limites géographiques)

« …[I]l existe de nettes différences de conceptualisation de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de points de vue quant à savoir si la frontière (pour cette initiative particulière du moins) doit être tracée par rapport à l’Union européenne, au continent européen ou à un périmètre plus large. »

Jusqu’à présent les États membres de l’UE, ainsi que le Royaume-Uni, l’Islande, la Norvège, la Turquie et la Serbie ont pu participer (grâce au financement par Erasmus+). Toutefois, la Commission européenne a récemment indiqué que tous les pays de l’Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES) pourront y adhérer… mais cela n’a pas été bien vu par tous les membres initiaux.

Un espace inclusif ou élitiste?

« Il s’agit d’un thème clé des documents produits par l’Union des étudiants européens, mais diverses autres parties prenantes s’inquiètent également du fait que si seuls certains gouvernements nationaux, plutôt que tous, contribuent financièrement aux universités européennes, des inégalités au sein et entre les alliances s’ensuivront et pourraient avoir pour effet de renforcer la stratification verticale. »

[Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)]

Quels acteurs devraient être impliqués?

  • Souhaits d’une plus grande implication des gouvernements nationaux, mais inquiétudes quant aux agendas nationaux vs. une vision plus européenne
  • Manque de représentativité des groupes étudiants (du moins, selon les groupes étudiants…)
  • Divergence de vues quant à la participation ou non de partenaires privés

De l’importance de la mobilité physique?

Bien que les opinions aient évolué à ce sujet avec la pandémie, l’importance d’une réelle mobilité physique reste nommée notamment par l’Union européenne des étudiants qui « avance cet argument pour des raisons d’équité, craignant que les personnes étudiantes issues de milieux défavorisés ne soient orientés vers des programmes de mobilité virtuelle ».

[Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)]

Source: Brooks, Rachel et Lee Rensimer, « Study exposes multiple views on European higher education », University World News, 25 juin 2022

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Jean-Sébastien Dubé

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