L’émission Découverte, du dimanche 26 septembre, 2010, à Radio-Canada, présentait en premier reportage « La voiture intelligente », soit l’avancement des travaux faits par le professeur et chercheur Denis Gingras, du Département de génie électrique et du génie informatique à l’UdeS. Seul chercheur interviewé pendant près de quinze minutes de ce reportage, il explique que de plus en plus, grâce à une série de senseurs, l’automobile de l’avenir doit détecter autour d’elle les mouvements des objets qu’elle rencontre, qu’elle suit ou qu’elle dépasse. Ponctuellement, des signaux, des lumières ou des émissions sonores avertissent le chauffeur d’un changement dans la conduite : décalage de l’automobile plus à gauche ou plus à droite de la route, manifestations de somnolence, arrivée d’une autre automobile dans l’angle mort, etc.
De façon impressionnante, ces senseurs peuvent en venir à prendre littéralement le contrôle de l’automobile en dépit du conducteur présent, car on évalue que les informations analysées par ordinateur le sont beacoup plus rapidement que ne le ferait un être humain normalement. Le temps de réaction ainsi raccourci pourrait même éviter certaines collisions et donc les blessures, voire les décès qui en résultent. Par ailleurs, le hic réside encore dans le type de senseurs utilisés : s’il s’agit de caméras notamment, il ne faut pas que celles-ci tombent en panne ou ne puissent correctement travailler, en ne détectant pas les points de repère qu’elles recherchent, par exemple, les lignes de démarcation sur le pavage de la route.
On voit donc que de grands progrès sont déjà accomplis pour améliorer la sécurité routière, mais on se demande ce qu’il restera véritablement comme responsabilité au conducteur en bout de ligne quand ces systèmes embarqués seront véritablement installés et fonctionnels.
