Pédagogique Technologique

Investir dans les technologies mobiles pour améliorer la rétention des étudiants?

Dans un article paru le 19 août dernier, on présente l’expérience d’un collège américain (Georgia Gwinnett) qui a décidé de munir son personnel enseignant de téléphones intelligents ainsi que de plans mensuels incluant les frais pour les appels et le transfert de données (payés par l’employeur) de façon à ce que les étudiants puissent les rejoindre au besoin, avec une réponse dans les 24 heures suivant un appel durant le semestre.  L’idée peut sembler farfelue et sujet à des abus de la part des étudiants, mais semble porter fruit alors que les responsables ont observé une rétention accrue des étudiants suite à la mise en place du projet, sans accroître pour autant la charge de travail des enseignants.

L’auteur souligne que la définition de règles d’utilisation est cruciale et fait partie de la gestion des attentes mutuelles des participants dès le début d’un cours, de la même façon que lorsque d’autres moyens plus traditionnels sont utilisés par les étudiants pour rejoindre l’enseignant en dehors des heures de cours (téléphone au bureau, courriel, forums de discussion, etc), et vice-versa.

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À propos de l'auteur

Marc Couture

3 Commentaires

  • Quoi? Un lien entre la rétention de connaissances et le téléphone cellulaire… Oui, ça me semble un brin farfelu mais je vais aller lire cela tout de suite!

  • Ah! une rétention de la clientèle… Je comprends. Plus le service est personalisé, plus c’est apprécié. Sur le plan pédagogique, je ne vois cependant pas l’intérêt de cette initiative!

  • Effectivement, l’article m’a aussi fait sourciller mais je vois quand même un exemple intéressant de voir à ce que les enseignants prennent la responsabilité de la gestion de leur classe du point de vue technologique. Il arrive assez souvent que ces derniers nous interpellent pour savoir comment gérer le flux des messages de la part des étudiants, on se doit alors de leur rappeler qu’il est important d’établir des règles claires dès le départ. Ici, je ne vois vraiment pas nos professeurs ici à l’UdeS accepter ce type d’arrangement (même si c’était possible au niveau financier!), mais dans un contexte où les ressources, le nombre d’étudiants et le personnel disponible le justifient, pourquoi pas?

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