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Le comportement prédateur d’OMICS International condamné aux États-Unis

Omics International est considéré comme un éditeur et un organisateur de congrès au comportement prédateur.  Selon les informations disponibles sur son site web, la compagnie édite plus de 700 revues (avec plus de 50 000 scientifiques experts comme pairs) et organise plus de 3000 congrès.  Le fondateur de la compagnie, Srinubabu Gedela, a déclaré en 2017 qu’il avait créé Omics afin de libérer le savoir scientifique de toutes les barrières.

Le hic, c’est que des scientifiques experts sur la liste d’Omics International n’ont jamais reçu de manuscrits à évaluer et n’étaient même pas au courant que leur nom était sur cette liste.

À la suite d’une première poursuite en 2016, Omics a reçu une forme d’avertissement : interdiction de pratiques de fausse représentation.  Cette fois, la sentence est beaucoup plus sérieuse.  En plus de devoir payer au gouvernement américain des amendes de plus de 50M$US, Omics International est…

“permanently restrained and enjoined from making any representation, expressly or by implication” about the credibility or reputation of a journal, that a journal engages in peer-review, or that a journal has a high Impact Factor or Impact Score. OMICS is also prohibited from misrepresenting conferences and who attends them”.

RAPPEL – Le Service des bibliothèques et archives maintient une page sur les revues prédatrices Savoirs UdeS: Revues prédatrices.

Source: Hou, Chia-Yi.  OMICS International Fined Over $50 Million for “Deceptive Practices”The Scientist.  3 avril 2019.

 

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Sonia Morin

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