Signe des temps? Tendance? Western University, à l’instar de l’Université de Sherbrooke, vient de créer un poste de vice-recteur adjoint à la recherche pour les sciences humaines, lesquelles seraient dans une impasse à l’heure actuelle. Elle a confié ce poste à Juan Luis Suàrez, un professeur qui enseigne dans deux départements : Langues modernes et littérature et Informatique. Pour son titulaire, il est clair que les astres sont alignés pour que les Sciences humaines jouent un rôle de premier plan en recherche.
This is an important moment for non-STEM (science, technology, engineering and math) disciplines, not only here at Western, but worldwide. It will take humanists to bring solutions to huge problems – global climate change, Indigenous peoples, trade, political situations – all those problems have a very important human component we have to shed light on. That’s an important mission we have.
Toutefois, selon Suàrez, le principal défi de la recherche en sciences humaines serait la mobilisation des chercheurs à travailler en collaboration, car les problèmes auxquels la société fait face sont complexes et nécessitent des solutions pluridisciplaires.
The input from the humanities is going to be crucial for many things – robotics, artificial intelligence, genetic conditions, climate change, migration – every single problem we have needs that kind of input. Ideally, we should be thinking about how we can move the type of research that we do and get it closer to the type of problems society is asking us to solve. All parties have to make an effort to get to that point where (arts, humanities and social sciences) become more relevant and publicly perceived as such.
Et Suàrez d’ajouter que la collaboration devra s’étendre au-delà des murs universitaires : avec les communautés, les gouvernements, le secteur privé.
Source –
Talbot, Adela. Suàrez : Time of retreat is over for humanities. Western News. 10 mai 2017.
