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L’Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académique se structure

Créé le 18 juin 2016, l’Institut international de recherche et d’action sur la fraude et le plagiat académique a pris quelques mois pour se structurer et il est maintenant accessible en ligne : https://responsable-academia.org/.

Organisation

Il est présidé par la professeure Michelle Bergadaà, spécialiste de la question du plagiat et de son traitement.  Il comprend un Bureau, un conseil scientifique, des conseillers par pays et leurs invités.

Rôles

  • Créer un espace de rencontre scientifique international et interdisciplinaire portant sur la fraude et le plagiat
  • Aider et accompagner les personnes physiques et morales touchées par la fraude ou le plagiat académiques
  • Développer des recherches théoriques et appliquées dans ces champs spécifiques
  • Développer et diffuser une méthodologie d’expertise en matière de fraude et de plagiat
  • Promouvoir la formation et l’information en matière de fraude et de plagiat
  • Organiser des rencontres thématiques, conférences ou ateliers spécialisés et/ou multidisciplinaires
  • Gérer et développer un portail de référence des milieux académiques
  • Publier et diffuser la lettre « fraude et déontologie », des articles, des livres, des documents Web
  • Mettre en place un organe de diffusion pour les films didactiques, les logiciels d’apprentissage documentaire, les conférences en ligne
  • Mettre en place une plate-forme collaborative qui accueillera les travaux en vue d’un enrichissement mutuel des connaissances

Dépliant bilingue (français/anglais)

Comme le mentionne Hervé Maisonneuve, l’Institut ne se pose pas en arbitre, mais en médiateur. Il indique et analyse les risques immédiats et/ ou potentiels d’une position ou d’une autre dans des cas de conflits, que ce soit au niveau inter-individuel (ex. personne accusée de plagiat  vs. victimes directes) ou plus systémique (ex. universités vs. éditeurs ou établissements vs. Société civile).

L’Institut est indépendant et vise des objectifs scientifiques et académiques. Il n’a pas vocation à intervenir en ce qui concerne les problématiques RH, de gouvernance, de nominations, etc. Il n’intervient jamais relativement à des personnes, mais toujours par rapport à des textes ou des documents ayant fait l’objet de plagiat. Les demandes d’expertise doivent être agréées par le Bureau de l’Institut, pour être prises en considération.

L’Institut fonctionne selon une logique de recherche. Ainsi, chaque cas y est traité de manière collaborative entre les membres du Conseil scientifique, les chargés de mission et les conseillers « pays » concernés dans une recherche de solutions viables et durables. Cette méthodologie de « recherche interactionniste » permet la création de connaissances nouvelles ancrées dans les réalités actuelles.

L’Institut propose également des lignes d’analyse permettant à chaque personne – quel que soit son statut hiérarchique – confrontée à un cas de fraude ou de plagiat de chercher, elle aussi, des solutions et ne pas vouloir simplement « trancher rapidement » une situation particulière ; ce qui revient souvent à aggraver le problème ultérieurement.

L’adhésion à l’Institut est ouverte aux individus et aux institutions.

L’Institut met en ligne diverses ressources : livres, vidéos didactiques, guides visant le traitement des plaintes, offre des formations…

L’Institut tiendra un premier  colloque le 18 juin 2017 à Genève.

Source – Maisonneuve, Hervé.  Bravo à l’Institut International de Recherche et d’Action sur la Fraude et le Plagiat AcadémiqueRédaction médicale et scientifique.  24 mars 2017.

 

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À propos de l'auteur

Sonia Morin

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