L’Université de Montréal vient de se doter d’un règlement sur l’intégrité académique spécifique aux études supérieures, qui serait mieux adapté aux activités propres à ce niveau (programmes de recherche, séminaires, mémoires, examens de synthèse et thèses).
Pour les études aux cycles supérieurs, il était nécessaire de désigner des types d’infractions particulières, comme la fabrication ou la falsification de résultats et la traduction de documents publiés ou non. Des sanctions devaient également être introduites pour pouvoir constater le plagiat sans entraîner l’exclusion du programme, car il n’est pas possible d’avoir d’échec, au doctorat particulièrement. Des notions devaient aussi être clarifiées, comme l’autoplagiat. «Comme les mémoires et les thèses impliquent la réalisation d’un projet de recherche de longue haleine, il est normal que l’étudiant soit autorisé à réutiliser du matériel dans différents cours ou séminaires, mais dans des conditions déterminées, qui sont précisées par le règlement», affirme M. Chouinard. Pour les mémoires et les thèses, il n’y a pas prescription dans le règlement propre aux 2e et 3e cycles, ce qui veut dire que l’Université peut retirer un grade dans le cas d’un plagiat d’envergure même après 20 ou 30 ans.
Sources –
Université de Montréal. Nouveau règlement sur le plagiat aux études supérieures. UdeMNouvelles. 19 novembre 2014.
Université de Montréal. L’Université se dote d’un règlement sur le plagiat aux cycles supérieurs . Journal FORUM, Affaires universitaires. 9 décembre 2014.