L’entrevue «L’apprentissage profond, la fin de l’élève passif?» met en lumière ce qui caractérise l’apprentissage profond des autres styles ou formes d’apprentissage.
Dans cette entrevue menée auprès de François Jourde, enseignant de philosophie, on apprend que contrairement à l’apprentissage de surface, pour lequel l’étudiant apprendra vite le minimum de matière pour ne pas échouer et l’apprentissage stratégique où l’étudiant tentera plutôt de maîtriser ce qu’il croit être la réponse attendue par l’enseignant pour réussir, l’apprentissage profond motivera plutôt l’étudiant à développer sa pensée, sa compréhension, sa créativité et sa capacité d’adapter sur le long terme ses connaissances.
Pour Jourde, l’apprentissage profond est celui qu’il faut tenter de favoriser chez nos étudiants en leur offrant des occasions de développer ce qu’il appelle les 4C de l’apprentissage profond soient :
- la pensée Critique
- la Compréhension
- la Collaboration
- la Créativité
Mais viser l’apprentissage profond exige un effort de part et d’autre, puisqu’il n’est possible que dans un cadre pédagogique actif où l’enseignant accepte de remettre une partie de la production des contenus d’apprentissage entre les mains des apprenants…
En cela, une intégration intelligente des technologies donne enfin aux apprenants la capacité réelle de créer ces contenus d’apprentissage.
Source: Julien, Aurélie, «L’apprentissage profond, la fin de l’élève passif?» Ludovia Magazine, 3 novembre 2014.

Veilleuse pendant plus de 10 ans, mes recherches et sujets d'intérêt tournaient autour des multiples usages de la vidéo à des fins d'enseignement et d'apprentissage. Je resterai, même à la retraite, fidèle lectrice de ce blogue qu'est L'Éveilleur!
Bon article