Tony Bates résume dans un billet sur son blogue une série de commentaires qu’il a formulé en réaction au rapport du Conseil Canadien sur l’Apprentissage, paru au printemps dernier et y attribue une note assez faible aux institutions post-secondaires…
Ce dernier présente une série de priorités dont les universités devront tenir compte afin d’améliorer leurs offres respectives en lien avec la formation en ligne:
- Augmenter le ratio coûts-bénéfices du système post-secondaire, incluant des changements en profondeur aux structures actuelles: grosse commande ici, compte tenue de la réalité du financement, de la priorité mise sur la recherche au détriment de l’enseignement, etc ;
- Développer les habiletés et compétences nécessaires pour les besoins du marché du travail au 21ème siècle: il reste beaucoup de chemin à faire pour s’assurer que les enseignants soient en mesure d’intégrer adéquatement les technologies dans leur enseignement;
- Améliorer l’accès aux opportunités de formation et offrir plus de flexibilité pour l’étudiant voulant entreprendre des études en ligne;
- Améliorer la qualité de l’apprentissage: peut-être en améliorant la qualité de l’enseignement d’abord, en encourageant notamment un enseignement plus actif et moins axé sur la simple complémentarité à un cours traditionnel offert en classe;
- Répondre aux besoin de la « Génération C »: sans entrer dans un débat de fond sur la validité du concept générationnel, les universités ont toutes avantage à s’assurer que les technologies et les stratégies pédagogiques pertinentes soient disponibles à leurs clientèles, et ce sans sacrifier les éléments fondamentaux caractérisant l’enseignement supérieure (développement d’un esprit critique, approche d’étude disciplinée, argumentation basée sur des données probantes, etc).