En partant de la prémisse que la qualité de la formation dans le monde universitaire « conventionnel » est clairement balisée et que ses indicateurs font l’unanimité [ce qui pose questions], la conférence a tenté de cerner les défis et les stratégies pour assurer la qualité des nouvelles formes que prend l’enseignement universitaire (ex. : MOOC, REA).
« Quality assurance in higher education deals with formal education where students follow set courses within a degree programme and where administration, course design, learning outcomes, assessment and examination are well-defined and where quality criteria are clearly defined. However, the growth of open education, in particular the various interpretations of the MOOC concept, has demanded a reassessment of quality when dealing with a highly flexible and less structured learning environment. Can we define quality assurance for the moving target of open education and if so how can universities adapt? »
On note comme défis, le besoin de susciter des échanges sur la question, d’identifier de nouveaux critères pour prendre réellement en compte le processus d’apprentissage, d’harmoniser l’évaluation de la formation en mode conventionnel avec celle de l’open education, …En terme de stratégies, le partage des bonnes pratiques, la prise en compte de la variété des motivations des étudiants pour une formation « ouverte », le développement des ressources et de cours « ouverts », l’utilisation des MOOC surtout pour la formation continue (tout au long de la vie) sont avancés pour que se développe une formation ouverte de qualité. Les pistes restent à être précisées, mais il est de bon augure que l’on se questionne sur la qualité des nouvelles offres de formation.
Source: Creelman, Alistaire, « Opening up higher education – Opportunity or challenge for quality? », The Corridor of Uncertainty, 12 mai 2014