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La conservation des données brutes de recherche : plus facile à dire qu’à faire

Les chercheurs universitaires sont tenus de conserver les données issues de leurs travaux de recherche (article 5.4. de la Politique sur la protection de la propriété intellectuelle des étudiantes et étudiants et des stagiaires postdoctoraux).

Un récent article de Current Biology fait état de la difficulté à retrouver le matériel ayant servi à des recherches universitaires.   Les auteurs ont tenté de retrouver les données de 516 recherches effectuées entre 1991 et 2011.  17% étaient introuvables, en partie parce que les adresses de courriel  des auteurs n’étaient plus valides (le taux de volatilité des adresses électroniques serait de 7%  par année).    Par ailleurs, certaines données sont sur des supports informatiques obsolètes, ce qui peut rendre la récupération rébarbative.

« Il existe pourtant une solution simple à ce problème, avancent Jean-Sébastien Moore et ses collègues (NDLR : les auteurs de l’article dans Current Biology). Il suffirait de demander aux auteurs d’une publication de déposer dans un site d’archivage public les données brutes sur lesquelles repose leur étude. Certaines revues scientifiques, notamment Molecular Ecology, Evolution, Journal of Evolutionary Biology et Heredity ont déjà adopté cette pratique. »

Source: Hamann, Jean.  Où sont passées les données?  Le fil.  23 janvier 2014.

 

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Sonia Morin

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