Tendances sociétales

L’entreprise idéale où travailler d’après les étudiants français

En France, les firmes Deloitte et JobTeaser ont réalisé une étude du 11 mars au 7 avril 2013, au travers d’un sondage en ligne auprès de
1 065 étudiants, dont 68 % suivent une formation en école de commerce, 10 % sont ingénieurs et 15 % effectuent un parcours universitaire.

L’objectif : établir le portrait-robot de l’entreprise dont rêvent les futurs diplômés pour adapter les pratiques de recrutement.  Il nous a semblé qu’il était intéressant de connaître les aspirations de cette génération en matière d’emploi.

Cette entreprise idéale…

  • est de taille moyenne (41 %; contre 39 % pour les grandes entreprises et seulement 20 % pour les petites boîtes).
  • offre un environnement de travail international (81 %)… ce qui est plutôt l’apanage des grandes entreprises.
  • opère dans le secteur des services (21 %) ou de la haute technologie (11 %).  Les banques n’attirent plus.
    • Par contre, la direction des finances au sein d’une entreprise demeure la voie choisie par un quart des répondants, contre 20 % pour le marketing et les communications.
  • valorise l’esprit d’équipe et la communauté (28 %).
    • En seconde et troisième places viennent « savoir-faire, qualité de service, satisfaction du client » (18 %) et « transparence, partage d’information » (11 %)
    • La « créativité, innovation » passe de 14 % en 2012 à 7 % en 2013
  • offre des bureaux semi-fermés (65 %) en guise d’environnement de travail.
    • Les bureaux fermés n’ont plus la cote (16 %), ni les espaces ouverts (19 %)
  • offre de la flexibilité quant à l’organisation du travail entre la maison et le bureau (96 %) et au niveau des horaires (83 %).
    • Seuls 4 % rêvent de télé-travail complet.
  • Le mode de gestion privilégié est « participatif » (72 %) à la fois “relationnel” et  “peu organisationnel”
    • 29 % souhaite un gestionnaire “organisateur”, tandis que 21 % souhaite un “promoteur”.
  • L’intérêt du travail à y faire (35 %)  prime sur les opportunités de développement de carrière (26 %) et le monétaire (23 %).
  • On aimerait cependant que la rémunération puisse inclure « une part variable en plus du fixe mais aussi une participation aux bénéfices de l’entreprise ».
  • « Accro aux nouvelles technologies, cette génération souhaite néanmoins réhumaniser l’entreprise en mettant les relations humaines au cœur du fonctionnement de l’entreprise (management, carrière, travail). »
  • « Cette génération n’est pas individualiste mais dans une recherche d’individualisation, de reconnaissance individuelle, et ce dès le recrutement. Les entreprises l’ont bien compris en cherchant à proposer davantage de parcours professionnels adaptés aux attentes de chacun (« parcours choisis »). »

Sources:

Deloitte/JobTeaser, “L’entreprise idéale de demain; entre idéalisme et pragmatisme“, 23 avril 2013

Renou, Fabien, « L’entreprise idéale de demain : de quoi rêvent les étudiants », Le Journal du Net, 24 avril 2013

 

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À propos de l'auteur

Jean-Sébastien Dubé

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