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Directive relative au recours à un logiciel de détection de plagiat

Dans la rubrique “What students are talking about” du Macleans On Campus, rédigée par Josh Dehaas, on apprend que…

À l’instar de l’Université McGill, l’Université Dalhousie vient de se doter d’une réglementation encadrant le recours par le personnel enseignant à un logiciel de détection de plagiat.  On y retrouve l’obligation pour chaque professeur ou enseignant d’informer ses étudiants que leurs travaux seront soumis au logiciel et qu’ils ont la possibilité de refuser cette option et de choisir un autre moyen de garantir que leurs travaux sont bien originaux.

Voici ce que dit la politique de McGill.

Les étudiants doivent aussi être informés, par écrit et avant la période d’abandon et d’ajout de cours, qu’ils sont libres, sans pénalité de note, de choisir une autre façon d’attester l’authenticité de leurs travaux. Les formateurs doivent fournir aux étudiants au moins deux autres solutions de rechange qui ne sont pas indûment exigeantes et qui sont appropriées pour le type de travail écrit. Ces solutions doivent être choisies parmi les suivantes :

a)      soumettre des copies des brouillons;

b)      soumettre une bibliographie commentée;

c)       soumettre des photocopies provenant des sources;

d)      se soumettre à un examen oral portant sur les aspects liés à l’authenticité;

e)      répondre par écrit à un examen pratique ou à des questions dirigées vers les aspects de l’authenticité;

f)       fournir un rapport écrit sur le processus d’achèvement du travail; autres solutions conçues par le formateur à la condition qu’elles ne soient pas indûment exigeantes, qu’elles servent à attester l’authenticité du travail écrit et qu’elles répondent aux critères d’approbation du Doyen ou du responsable de la discipline de la faculté qui offre le cours.

En passant, on se souviendra que Dalhousie avait cessé en 2011 de faire affaire avec Turnitin; elle utilise maintenant SafeAssign, un service offert par Blackboard.

Enfin, l’article de Dehaas mentionne le cas du directeur du conseil d’administration de la commission scolaire du district de Toronto (Chris Spence) qui a démissionné après qu’on a découvert du plagiait dans un texte publié dans un des journaux de Toronto.  Comme c’est souvent le cas, cette histoire a été fortement médiatisée, ce qui a entraîné des dommages collatéraux, dont la vérification de toutes les communications écrites et orales de Spence, y compris sa thèse de doctorat de l’Université de Toronto.

Plagier, ça peut coûter cher!

Sources:

Dehaas, Josh.  What students are talking about today (January 14th) – HBO’s Gils, the plagiarism debate & free speech at U of TMacleans on campus.  14 janvier 2013.

McGill – Politique sur les logiciels de comparaison de texte.  13 décembre 2004.

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Sonia Morin

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