Point chaud / en émergence

Est-il nécessaire de détenir un diplôme universitaire pour réussir dans la vie ?

Les Québécois francophones ont une relation avec l’éducation supérieure qu’il est difficile de qualifier sans se tirer dans le pied…  Les résultats du sondage réalisé par Léger marketing le 27 avril 2012 à l’égard de la valeur des diplômes universitaires pour réussir dans la société d’aujourd’hui…

…confirment ce que Lysiane Gagnon écrit dans La Presse.

[…] les Anglo-Québécois de vieille souche ont toujours valorisé l’éducation, bien davantage que les francophones. C’est aussi le cas des allophones, ces fils d’immigrants qui se sont expatriés pour donner un meilleur avenir à leurs enfants. Il s’en trouve un très grand nombre à Dawson et à Concordia.

Les francophones, on le sait, sont proportionnellement moins enclins à valoriser l’éducation. En 2010, chez les 25-34 ans québécois, 24,8% des francophones avaient un diplôme universitaire. C’était le cas de 34,9% des anglophones… et de 37,4% des allophones.

Cette question de langue est enracinée dans une culture…  et une idéologie?  Il est intéressant de noter que c’est la quotidien The Gazette qui a sorti le sondage…  Bien des discussions animées en perspective.

Sources

Jedwab, Jack.  Opinion: A university degree’s value in Quebec.  The Gazette.  18 mai 2012.  (Jack Jedwab est directeur général de l’Association d’études canadiennes, Montréal.

Gagnon. Lysiane.  Le clivage franco-anglo La Presse.  17 mai 2012.

 

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Sonia Morin

1 commentaire

  • Il faut faire la distinction entre valoriser l’éducation versus valoriser l’éducation universitaire. La société a besoin de travailleurs qualifiés dans de nombreux domaines où la formation n’est pas universitaire. Ce sondage ne permet pas de conclure sur les dispositions des Québécois francophones au sujet de l’éducation en général; seulement sur l’éducation universitaire.

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